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Vous rêviez d’un X100VI avec objectifs interchangeables ? Le Fujifilm X-E5 est fait pour vous

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Vous rêviez d’un X100VI avec objectifs interchangeables ? Le Fujifilm X-E5 est fait pour vous

© Fujifilm - Fujifilm X-E4

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Reprenant le flambeau de la version "4", le X-E5 de Fujifilm fait perdurer la prise en main façon télémétrique avec un viseur électronique déporté sur le côté. À l’intérieur, toute l’électronique des hybrides de 5e génération de Fujifilm. Un format presque de X-100VI, mais à optique interchangeable.

Face à la frénésie de lancements de Fujifilm ces derniers, il était difficile de savoir si Fujifilm avait suffisamment de ressources pour donner une suite à sa gamme X-E. La réponse est aujourd’hui un grand OUI, avec l'annonce du X-E5, boîtier hybride à capteur APS-C qui succède au X-E4 lancé en 2021.

Un boîtier très attendu qui continue de surfer sur le succès du look néo-rétro des appareils de la marque. Il ne reste donc plus qu’une seule arlésienne dans les laboratoires de Fujifilm : un potentiel successeur au X-Pro 3 de 2019. Pour cette année ? Pour la génération électronique suivante ? Un jour, peut-être...

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Les cinq appareils de la lignée X-E de Fujifilm.

Les cinq appareils de la lignée X-E de Fujifilm.

© Fujifilm

D’apparence, le X-E5 séduira donc les amateurs de X-E4. Mais aussi et surtout ceux qui rêvent d’un X100VI mais ne peuvent se résoudre à acheter un boîtier à optique fixe. Son corps de boîtier est en effet moins imposant que le X100VI et une nouvelle optique 23 mm ultra plate vient le servir. Fujifilm va donc ici complémenter sa gamme de manière très subtile en se faisant concurrence... à elle-même.

Sous le capot du X-E5, on retrouve le même couple capteur/processeur que les X-H2 (pas le X-H2s, qui a un capteur plus rapide, mais moins défini), X-T5, X-T50 et X100VI. À savoir le X-Processor V et le capteur X-Trans CMOS 5 HR de 40 Mpx. Comprendre ici que la qualité d’image et la vitesse d’acquisition AF des sujets seront strictement identiques entre tous ces boîtiers.

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© Fujifilm

La sensibilité de base est toujours à 125 ISO, l’obturateur électronique monte au 1/180 000 s, les algorithmes sont de dernière génération, entraînés à reconnaître quantité de sujets (oiseaux, humains, motos, insectes et même drones !).

40 Mpx stabilisés et une belle hausse de prix

Il s'agit du premier membre de la fmaille X-E à jouir d'un capteur stabilisé mécaniquement.

Il s'agit du premier membre de la fmaille X-E à jouir d'un capteur stabilisé mécaniquement.

© Fujifilm

Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de l’apport du X-E5 par rapport à ses aïeuls, c’est bien ceci : il s’agit du premier X-E à stabilisation mécanique du capeur, lequel affiche 40 Mpx, soit un bond de définition de 50 % par rapport à la génération précédente (26 Mpix).

Le X-E5 est donc un appareil bien moins castré que son prédécesseur. Une montée en gamme rendue possible par deux facteurs. Le premier est que Fujifilm dispose désormais d’une large offre d’entrée de gamme, avec le tout récent X-M5, le X-S20 et le X-T30II (oui, toujours en vente !).

Mais aussi et surtout grâce à une augmentation majeure du tarif. Quand le X-E4 a été lancé à 899 € boîtier nu en février 2021 dernier, ce X-E5 s’affichera dans les semaines qui viennent à 1 549 € dans le même format. Oui, cela fait une augmentation de 72 %...

Visée : à l’ancienne ou encadrée

Pour justifier ce prix, le X-E5 s’appuie donc sur une électronique bien plus performante. Mais plutôt que d’être un simple X-T5 plus compact, il ajoute aussi son grain de sel. Notamment du côté du viseur, qui profite de raffinements non pas technologiques, mais ergonomiques.

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Le premier est une fonction appelée « affichage classique », qui réduit les informations à leur plus simple expression. Et le fait avec l’aspect de vieux reflex argentiques. L’autre fonction se nomme « vue encadrée » et permet de profiter d’une visée plein cadre même en ayant choisi un format recadré différent (5/4, 1/1). On sent ici l’influence du GFX100RF et de sa molette des cadres.

Performances, design et finitions en hausse

© Fujifilm

L’influence des boîtiers récents de Fujifilm (X100VI, GFX100RF, etc.) se sent sur les images de communication de Fujifilm. Des photos qui illustrent la montée en gamme du design, des commandes et des matériaux. On note les bords saillants des nouvelles générations de boîtiers, la molette mécanique de sélection des simulations de film ou encore le capot en aluminium usiné.

Comme le X100VI, on retrouve un levier en façade, levier qui peut être personnalisé : mode d’affichage, choix de cadrage, etc. Un élément absent du X-E4 qui le rapproche encore plus du X100VI. Et pour aller encore plus loin dans ce sens, Fujifilm a même dégainé une optique dédiée.

Nouveau 23 mm f/2.8 extraplat

© Fujifilm

Avec seulement 90 grammes et une épaisseur de 2,3 cm (comme le XF27 mm), le nouveau Fujinon XF23 mm f/2.8 R WR fait partie de cette catégorie de focales fixes appelées affectueusement « pancakes » - non, personne ne dit crêpe ou autre spécialité du genre.

De quoi offrir au X-E5 ainsi équipé, peu ou prou le même gabarit qu’un X100VI. On paye ici la capacité à pouvoir changer les optiques d’une valeur entière d’ouverture (un diaph dans le jargon), puisque l’ouverture f/2.0 du X100VI capte donc deux fois plus de lumière.

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© Fujifilm

Conçue au travers de 8 lentilles (dont 2 asphériques) réparties en 6 groupes, cette optique promet, selon Fujifilm, d’avoir un pouvoir de résolution largement suffisant pour satisfaire l’exigeant capteur de 40 Mpix du X-E5. Son diaphragme en 11 lamelles promet un « superbe effet circulaire », selon le communiqué de presse. Si cela sera possible avec les sujets les plus proches – la distance minimale de mise au point est de 20 cm – ne comptez pas faire des portraits avec arrière-plan très flou cependant. Il s’agit d’une optique grand-angle à f/2.8, hein, pas d’un 50 mm à f/1.8 !

L'encombrement total est équivalent à celui du X100VI. La luminosité en moins, la modularité en plus.

L'encombrement total est équivalent à celui du X100VI. La luminosité en moins, la modularité en plus.

© Fujifilm

On note dans cette focale fixe compacte la constance de Fujifilm qui ne cesse de protéger ses optiques récentes contre l’eau et les poussières (mention WR pour weather resistant).

Le X-E5 sera disponible dans dans le courant du mois d'août :

  • X-E5 en version noire ou argent, boîtier nu à 1 549 €
  • X-E5 en version noire ou argent + Fujinon XF23 mm f/2.8 R WR à 1 799 € (oui, le prix de lancement du X100VI !)

L'optique Fujinon XF23 mm f/2.8 R WR sera, elle, lancée à 449 €. Mais Fujifilm privilégiant la disponibilité en kit avec le X-E5, cette optique ne sera disponible seule que dans la fin de l’année 2025.

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Vétéran de la presse tech avec près de 20 ans d’XP, Adrian maîtrise les sujets complexes comme les téléobjectifs périscopiques, les capteurs d'image ou la gravure EUV. Passionné par les sujets de pointe, il aime à apprendre et faire comprendre.

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