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Maeving RM1S : la moto électrique 125 au look vintage bluffant débarque en France

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Les Numériques a testé la Maeving RM1S, la moto électrique 125 au style vintage. Avec deux batteries amovibles et une utilisation simple, elle pourrait bien conquérir le marché français, comme elle le fait déjà outre-Manche.

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C'est dans le IXe arrondissement de Paris que nous avons effectué un rapide test de la moto électrique Maeving RM1S. Les grandes villes telles que la capitale française constitue effectivement le cœur de cible pour cette machine depuis que le stationnement deux-roues thermique y est devenu payant. Et la Maeving RM1S a des arguments à faire valoir. On peut la conduire avec le permis 125 cm³, elle “monte” jusqu'à 110 km/h et ses deux batteries sont amovibles. Ajoutons à cela un style très british et nous subodorons un très bon cocktail.

Batterie Maeving RM1S

Les caissons de batteries et d'inverseur sont en métal.

© Théo Duperret / Les Numériques

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La conception de la machine est simple avec un cadre en acier, un moteur intégré dans la roue et deux batteries de 16 kg superposées verticalement à l’emplacement habituel du moteur thermique. La particularité de cette Maeving réside dans son style vintage, inspiré des motos des années 1920 avec ses fines roues de 19 pouces. Il faut dire que c’est réussi, et même les câbles électriques qui relient la batterie et les inverseurs sont recouverts d’une gaine métallique tressée. Le réservoir à la peinture soignée comme la trappe d’accès du compartiment batterie en métal confirment le sérieux du design.

Nous ne pouvions évidemment pas nous priver d’un petit essai. Dès que nous prenons le guidon, la finesse de la moto surprend. L’instrumentation analogique munie d’un petit écran TFT colle à l’ambiance, même si certains pourraient regretter un côté plus “tech”. Les commodos s'avèrent assez banals puisqu’on les retrouve sur de nombreuses autres motos venues d’Asie.

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Confortable et 110 km/h à offrir

Dès qu’on part avec la RM1S, on se sent à l’aise. Seuls les repose-pieds ne sont pas très confortables, ou pas très bien placés. Côté suspensions, on est surpris de voler au-dessus d’une section pavée. La fourche est souple, mais offre une bonne retenue au freinage (débattement 110 mm), tandis que le combiné d’amortisseurs à l’arrière fait bien le job (débattement 80 mm).

Moteur roue arrière Maeving RM1S

Le moteur-roue développe 7,2 kW et 11,1 kW en crête (soit 15 ch).

© Théo Duperret / Les Numériques

Certes, le moteur manque de punch au départ arrêté, mais une fois lancé, on s’amuse vraiment, d'autant plus au regard de l’agilité et la légèreté ressenties. Trois modes de conduite sont disponibles. Le mode Drive limite la vitesse à 70 km/h. Mais pour bénéficier d'un peu de reprise, on utilisera le mode Sport qui autorise 110 km/h de vitesse maximum. Un bon point pour cette RM1S, car les véhicules électriques de cette gamme sont souvent bridés à une vitesse moins élevée. Par ailleurs, la régénération au freinage n’est pas implémentée afin d'éviter de chauffer les batteries.

Compartiment batterie Maeving RM1S

Le compartiment accueille les deux batteries de 16,5 kg et 2,73 kWh chacune.

© Théo Duperret / Les Numériques

Derrière une porte métallique sur charnières, deux batteries amovibles de 2,73 kWh chacune alimentent le moteur de 7,2 kW (11,1 kW en crête). Si on charge chez soi, on se retrouve avec 2 x 16,5 kg à transporter. Heureusement, une prise de recharge est aussi présente sur la moto (connecteur non standard). Les batteries (cellules LG M50LT) sont données pour une charge de 20 à 80 % en 2 h 30 min, et de 0 à 100 % en 6 h. En cas de besoin, la moto peut fonctionner avec une seule batterie en mode “dégradé”.

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Pas d’ABS ni de siège passager

Avec ce charme certain, on en oublierait presque ses quelques défauts. Déjà, la dotation électronique est minime et un système ABS n’aurait pas été de trop, surtout pour un véhicule urbain tout-temps et sur toutes surfaces. Ensuite, la conception esthétique de la selle n'en autorise pas une pour passager, même en option. Avec un prix de 8995 €, ces deux aspects auraient pu transformer le statut de la RM1S de bonne moto électrique à carton commercial !

La Maeving RM1S en action

Dans les rues de Paris, la Maeving RM1S se faufile partout.

© Théo Duperret / Les Numériques

Garantie deux ans et assemblée au Royaume-Uni, la Maeving RM1S se place face à la BMW CE-02 (95 km/h max, 3,92 kWh, 8750 €), qui semble encore plus sérieuse dans l’assemblage et bénéficie forcément de l’image de marque BMW. Mais le cofondateur de Maeving nous l’assure : “Nous n’avons pas un fonctionnement de start-up. Nous avons embauché des gens de chez Triumph, qui ont parfois plusieurs dizaines d’années d’expérience dans le domaine.”

Autre possibilité, la Vmoto (ex-Supersoco) TC Max (95 km/h, 3,2 kWh, environ 5000 €) est bien meilleur marché. Assurément moins haut de gamme, elle est tout aussi capable d'assurer les trajets du quotidien, et même de faire un peu de duo quand la situation se présente !

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Toujours sur un deux roues de type motocyclette, il aime mettre les mains dans la mécanique. Journaliste et vidéaste de formation, il aime cuisiner les ingénieurs des marques pour comprendre leurs choix dans les moindres détails.

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