Critique Duster (Max) : la nouvelle série de J.J. Abrams en a sous le capot

Dans la nouvelle série dramatique originale Max Duster, signée J.J. Abrams et LaToya Morgan, Josh Holloway (Sawyer dans Lost) prête ses traits à Jim, le talentueux conducteur d'une Plymouth Duster pour le compte d'un syndicat du crime.

L'acteur étasunien donne ici la réplique à Rachel Hilson (This is Us), Keith David (The Thing) ou encore Donal Logue (Sons of Anarchy) au cours de huit épisodes décoiffants qui conduisent les abonnés à la plateforme de streaming Max au cœur des années 1970 et du désert orange de l'Arizona. Que vaut donc Duster ? La réponse dans notre critique de cette première saison, garantie sans spoilers.

L’histoire de la série

Dans le sud-ouest des États-Unis, au cours des années 1970, un chauffeur travaille pour un syndicat du crime en pleine ascension. Mais les choses tournent au chaos absolu quand une jeune et déterminée fonctionnaire du FBI débarque en ville avec pour unique mission de faire tomber l’organisation.

Notre critique

Si vous aimez les seventies, cette époque des chemises à motifs, de la musique disco et funk, des cheveux longs et des pantalons “pattes d'eph”, alors vous serez conquis par l’esthétique de Duster. La nouvelle série de J.J. Abrams profite effectivement à fond de son cadre temporel pour plonger ses spectateurs dans une atmosphère sans pareille.

Ceci étant, reconstituer l'ambiance de cette décennie n’est pas la seule chose que Duster réussit. La série est également dotée d’une intrigue prenante, de personnages rondement bien écrits et incarnés, ainsi que d’un rythme de croisière qui permet de tenir le spectateur en haleine tout au long des huit épisodes de sa première saison.

Dans la peau d’un chauffeur qui n’a pas froid aux yeux, Josh Holloway (Colony, Yellowstone) est tout aussi convaincant qu’il a pu l’être dans Lost, à l'époque. Le personnage de Jim Ellis dans Duster n’est d’ailleurs pas sans rappeler Sawyer, ce qui explique peut-être pourquoi Abrams a vu en Holloway l’acteur parfait pour incarner ce personnage.

Face à lui, Rachel Hilson (la série Love, Victor) est sensationnelle, campant avec brio un rôle fort qui tient tête à tous ceux souhaitant la rabaisser. Et en parrain du crime aussi amical que redoutable, Keith David (Invasion Los Angeles, The Thing) livre une performance au sommet.

De fait, plus les épisodes de Duster s’enchaînent, plus la série accumule les bons points, réunissant des personnages intéressants, aux relations complexes et savamment développées au fil d'une histoire bien ficelée et d'idées de mise en scène dynamiques, parfois originales. À l’image du véhicule que conduit Jim à travers le désert du sud-ouest étasunien, la série Duster s’avère aussi divertissante que prenante.

On ne tient pas pour autant là une série ultra addictive ou ébouriffante, et ceux qui s'attendent à un programme bourré d’adrénaline allant toujours à 100 miles/h resteront peut-être sur le bord de la route.

En fin de compte, Duster est une série entre polar et action, qui puise avant tout sa force dans ses personnages et une atmosphère rétro finement exploitée. Elle n’aura pas de mal à trouver son public, peut-être vous ?

Duster est à découvrir sur Max à partir du 16 mai 2025.

• Regardez la bande-annonce de la série :