Diagonale d'écran | 65 pouces (163 cm) |
Définition | 3840 x 2160 (4K) |
Technologie de rétroéclairage | OLED |
Formats HDR supportés | HDR10, Dolby Vision, HLG |
Fréquence de la dalle | 144 Hz |
Connectique | 4 x HDMI, 3 x USB, Vidéocomposite, Ethernet, S/PDIF optique |
Ports HDMI 2.1 | 4 |
Connexion sans-fil | Bluetooth, Wi-Fi |
Protocoles sans-fil | AirPlay 2, Chromecast |
Assistant vocal intégré | Alexa |
Système d'exploitation | WebOS |
Dimensions (L x H x P) | 1441 x 879 x 230 mm |
Poids | 16.7 kg |
Indice de réparabilité | 7.3 /10 |
Le LG 65C5 succède au LG C4 avec une dalle Oled toujours aussi efficace et un pic lumineux revu à la hausse. Ce modèle taillé pour le cinéma et le jeu s’affirme toujours comme un excellent rapport qualité-prix.
Le LG 65C5 passe sur notre banc de test juste après un G5 qui nous en avait mis plein la vue. Il vient évidemment remplacer le LG C4 de 2024 avec une formule qui ne change pas du tout au tout puisqu’elle ne profite pas des avancées de la gamme G à la fiche technique plus musclée.
Ce modèle garde donc les fondamentaux qui ont fait le succès de ses prédécesseurs, à savoir un contraste infini grâce à l’Oled, un design soigné, des fonctionnalités appréciées des joueurs et, espérons-le, une fidélité colorimétrique exemplaire. Quelques changements sont à noter du côté du pic lumineux qui devrait être en hausse, sans oublier une nouvelle télécommande et l’intégration de quelques fonctions IA au passage.
Les Gardiens de la Galaxy 2.
LG mise ainsi sur une évolution plutôt qu’une révolution, conservant un positionnement premium sans atteindre la fiche technique du LG G5, bien sûr, mais à un tarif bien plus doux. Nous testons ici le 65C5, dans une diagonale de 65 pouces donc, vendu 2700 € à sa sortie. On trouvera sinon le téléviseur dans les diagonales suivantes et à ces tarifs :
Attention, les modèles 42 et 48 pouces possèdent une dalle différente des autres diagonales et sont normalement un peu moins lumineux. Le LG C5 concurrence directement ces modèles en 2025, tous Oled : Samsung S90F, Philips OLED810 et Panasonic Z85B, entre autres.
Toutes les mesures de luminosité et de colorimétrie mentionnées dans cet article ont été réalisées avec une sonde Calibrite Display Pro HL et le logiciel CalMAN Ultimate.
Si le Tandem Oled a fait son apparition sur le LG G5 en 2025 en remplacement du MLA, il n’est malheureusement pas de la partie ici et il faudra se contenter de la dalle Evo habituelle de la série C. Comme tous les modèles Oled de LG, le 65C5 bénéficie d’un contraste infini grâce à sa capacité à éteindre totalement ses pixels.
Les sous-pixels caractéristiques d'une dalle W-Oled. © Les Numériques
En mode Filmmaker, que nous recommandons comme à l’habitude, la calibration est tout simplement impeccable. Le delta E moyen est mesuré à 1,2, largement sous le seuil de 3 à partir duquel les dérives colorimétriques deviennent perceptibles à l'œil nu. La température moyenne de 6370 K se rapproche des 6500 K de référence, bien qu'elle soit un tantinet trop chaude. Le gamma de 2,4, lui, est tout à fait conforme à ce que l’on attend pour des niveaux de gris équilibrés à l’image.
Les contenus SDR bénéficient donc d’une très bonne précision avec des couleurs naturelles, et le moteur de compensation de mouvement TruMotion est pour sa part toujours aussi efficace. Nous vous recommandons de ne pas l’activer en regardant des films et séries pour ne pas souffrir de l’effet trop fluide appelé “soap opera”, mais il peut être intéressant pour le sport, par exemple. Le TV propose ainsi différents profils dédiés au jeu vidéo, au cinéma et au sport, mais attention, des traitements sont appliqués à l’image et les couleurs peuvent en être dénaturées.
Cruella.
Le LG 65C5 est également muni d’un capteur de luminosité ambiante, capable d’ajuster automatiquement la luminosité de l’écran en fonction de l’éclairage environnant. Cette fonction est particulièrement utile pour ceux qui regardent la télévision à différents moments de la journée ou de la soirée.
Greyhound.
Les angles de vision sont sinon très larges, l’un des atouts majeurs de l’Oled face au LCD et au Mini-Led, quoique les nouvelles dalles HVA de TCL pourraient pallier ce problème en 2025. Nous avons ici mesuré une perte de luminosité de 36 % à 45°, certes pas au niveau des meilleures dalles QD-Oled, mais inférieure aux LCD qui peuvent perdre jusqu'à 70 % de luminosité, rappelons-le.
Mario.
Le LG C5 est compatible avec la quasi-totalité des standards HDR classiques, à savoir le HDR10, le Dolby Vision et le HLG. Le HDR10+ est en revanche réservé à la concurrence, chez Samsung notamment.
À gauche, la courbe EOTF en HDR10, fenêtre de 10 % ; à droite, la courbe de luminance HDR, fenêtre de 10 %. © Les Numériques
Le suivi de la courbe EOTF est précis avec une légère adaptation en fin de courbe pour éviter le clipping entre 65 et 100 % de luminosité. Grâce à la nouvelle dalle de LG Display, le téléviseur atteint désormais un pic lumineux de 1150 cd/m², contre environ 959 cd/m² sur le C4. Une amélioration appréciable, mais qui n’a rien à voir avec les gains obtenus en 2025 sur le G5, environ 40 % plus lumineux que le G4 de l'année précédente.
Le LG C5 reste donc assez loin de son grand frère qui plafonne désormais à 2300 cd/m², tout comme le S95F de Samsung. Il s’affiche donc moins lumineux que de nombreux Mini-Led que nous avons testés, tels que le TCL C89B (remplacé bientôt par le TCL C8K) ou le Hisense U8NQ qui dépassent 2000 cd/m².
© Les Numériques
Nous avons mesuré un delta E en HDR à 1,7, ce qui est excellent. La couverture de l’espace colorimétrique DCI-P3 atteint 99,6 %, celle du Rec.2020 75,1 %. Bref, des valeurs très solides pour une dalle W-Oled, bien que le QD-Oled reste encore devant sur cet aspect.
© Les Numériques
À gauche, la couverture de l'espace DCI-P3 ; à droite, le REC-2020. © Les Numériques
Comme toujours avec l’Oled, le clouding est totalement absent : pas de fuites de lumière ni de taches blanches à l’horizon. Le blooming (halo autour des objets lumineux sur fond sombre, comme les sous-titres) est également inexistant, une des forces de la technologie Oled face aux dalles LCD.
Nous avons mesuré une réflectance de 25,9 %, dans la moyenne pour un téléviseur et en retrait par rapport aux meilleurs filtres antireflet du marché. Les dalles LCD et Mini-Led grimpent souvent à 30, voire 40 %, mais les TV équipés d’un antireflet comme les S95F et TCL NXTVISION sont évidemment bien plus efficaces avec une réflectance qui tombe sous les 10 %.
© Les Numériques
En usage réel, les reflets ne sont pas vraiment visibles dans une pièce sombre, mais restent notables en plein jour avec une fenêtre ou une lampe derrière soi. Le G5 muni de son filtre Vanta Black affirme donc sa différence avec le C5 qui affiche un peu plus de reflets.
Le LG C5 s’affirme cette année encore comme une excellente référence pour les joueurs. Son input lag de 13 ms est ultra faible et garantit une absence quasi totale de décalage entre une action effectuée à la manette et sa répercussion à l’écran. On peut toutefois aller encore plus loin en activant le “renforçateur” dans les réglages du mode jeu : le retard à l’affichage tombe alors à 9,2 ms. La rémanence est quant à elle inexistante, comme toujours avec l’Oled grâce à un temps de réponse de seulement 0,1 ms.
© Les Numériques
Les quatre ports HDMI 2.1 offrent une compatibilité totale avec les consoles nouvelle génération et les PC gaming : 4K à 144 Hz, VRR (taux de rafraîchissement variable), G-Sync, FreeSync, ALLM… Tout y est. Le mode Jeu est bien pensé avec une GameBar dédiée qui permet de modifier les réglages à la volée.
La GameBar de LG. © Les Numériques
Côté colorimétrie, le delta E monte malheureusement à 6,4 en SDR dans ce mode, une valeur bien trop importante pour être considérée comme fidèle. Nous avons pourtant réduit la balance des blancs sur Chaud40 pour tenter d’améliorer le résultat, mais les dérives ne peuvent être totalement corrigées de cette manière. Dommage, cette technique fonctionnait encore jusqu’aux G3 et C3, mais ce n’est plus le cas depuis 2024.
En revanche, il est possible d'améliorer le résultat en HDR en réglant la balance des blancs sur Chaud50 et en réglant la gestion du tone mapping (mappage des tons dynamiques) sur "HGiG" dans le menu luminosité. Une fois fait, le delta E en HDR passe à 2,3 contre 4,4 auparavant.
Une certaine attention a été portée à l'arrière du TV. © Les Numériques
Le design du LG C5 évolue très peu par rapport à la génération précédente. On retrouve un pied central en métal, un cadre ultra-fin en métal brossé et un TV toujours bien fini au global. Le téléviseur peut facilement être fixé au mur grâce à une compatibilité VESA, tandis qu'un passage de câble est présent à l’arrière. On note le revêtement plastique marbré qui fait son petit effet déco, si des fois votre installation vous permet de passer derrière le téléviseur.
Contrairement au G5, le pied est ici fourni. © Les Numériques
La connectique est exemplaire avec quatre HDMI 2.1, dont un eArc, trois ports USB-A 2.0 (aucun 3.2 malheureusement), une sortie audio optique, un port Ethernet, une entrée antenne et un emplacement CI+. Le wifi et le Bluetooth sont évidemment de la partie, tout comme AirPlay 2 pour les adeptes du streaming sans-fil.
La connectique est complète. © Les Numériques
Côté logiciel, webOS n’évolue pas vraiment cette année et offre une interface fluide, réactive et personnalisable. Le téléviseur peut par exemple reconnaître la voix d’un utilisateur pour afficher son profil et des recommandations, à condition de créer un compte LG. Toutes les applications du moment sont disponibles (Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+, etc.) et il est possible d'utiliser Alexa et Google Assistant.
L'interface WebOS. © Les Numériques
En 2025, difficile d’échapper à l’IA et quelques fonctionnalités d'intelligence artificielle font donc leur apparition sur les nouvelles gammes LG, même si elles n'apportent rien de véritablement essentiel pour l'instant. La télécommande dispose désormais d'un bouton dédié permettant d'accéder à un chatbot avec lequel on peut discuter ou effectuer des réglages rapides. Cet assistant pourra aussi être sollicité pour résoudre certains problèmes techniques ou fournir des recommandations de contenu.
On peut parler au téléviseur pour lui demander d'effectuer des réglages. © Les Numériques
La télécommande Magic Remote adopte pour sa part enfin un nouveau look, clairement plus moderne, bien qu’elle reste d’un noir bien sobre. Ce rafraîchissement esthétique était attendu depuis longtemps, l'ancien modèle n'ayant pas évolué depuis des années. Elle permet toujours de piloter l'écran grâce à un pointeur dirigé par son gyroscope intégré et une molette de défilement. Un microphone y est intégré, permettant l'utilisation des commandes vocales avec Amazon Alexa ou le nouvel assistant IA. Malheureusement, le rétroéclairage manque encore à l'appel.
La nouvelle télécommande de LG. © Les Numériques
Le système audio du LG C5 semble identique au modèle précédent, donc toujours efficace. Le rendu sonore est propre, les voix sont bien restituées et la scène stéréo suffisamment large pour les films et séries, bien qu’elle n'aille pas beaucoup plus loin que la taille du téléviseur. La compatibilité Dolby Atmos est bien de mise, mais il faudra oublier les effets de hauteur et faire une croix sur le DTS qui n'est plus pris en charge cette année...
La réponse en fréquence à 79 dB (A). © Les Numériques
Les basses sont bien présentes et le résultat est franchement bon pour un système intégré. Nous vous recommandons tout de même l’usage d’une barre de son ou d’enceintes dédiées pour un résultat optimal, notamment avec les films et les séries.
Le LG C5 consomme en moyenne 76,6 W sur notre mire de test, soit une consommation relative de 65,8 W/m². C’est une excellente valeur, notamment pour une dalle Oled. À titre de comparaison, de nombreux modèles Mini-Led consomment entre 70 et 90 W/m².
© Les Numériques
Le LG C5 a obtenu une note tout à fait honorable de 7,3 sur 10 à l’indice de durabilité. LG propose un service après-vente compétent, mais la disponibilité des pièces n'est pas le fort du TV avec un 6,4/10 et un bloc durabilité à 6,3/10.
Des fonctionnalités de protection automatique de l’écran et de balayage des pixels sont présentes pour éviter au maximum le burn in. Si vous regardez du contenu varié, il ne devrait pas y avoir de problème notable à l’usage.
Le LG 65C5 ne révolutionne pas le genre, mais améliore encore un peu la recette du C4 avec un pic lumineux revu à la hausse. Ce téléviseur coche presque toutes les cases : une qualité d’image exemplaire en SDR et en HDR, une réactivité parfaite pour les joueurs, une interface fluide et complète, et un design toujours aussi soigné. On aimerait que LG fasse quelques efforts sur les reflets notamment, et sur le mode Jeu en SDR, mais le C5 s’affiche encore comme un excellent rapport qualité-prix en 2025.
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