Diagonale d'écran | 55 pouces (140 cm) |
Définition | 3840 x 2160 (4K) |
Technologie de rétroéclairage | OLED |
Formats HDR supportés | HDR10, HDR10+, HLG |
Fréquence de la dalle | 144 Hz |
Connectique | 4 x HDMI, 3 x USB, Ethernet, S/PDIF optique |
Ports HDMI 2.1 | 4 |
Connexion sans-fil | Bluetooth, Wi-Fi |
Protocoles sans-fil | AirPlay 2 |
Assistant vocal intégré | Bixby |
Système d'exploitation | Tizen |
Dimensions (L x H x P) | 122 x 77 x 27 cm |
Poids | 23.9 kg |
Indice de réparabilité | 8.2 /10 |
Le Samsung S95F, qui succède au S95D 2024, adopte une dalle QD‑Oled de nouvelle génération et plus lumineuse, ainsi qu'un filtre antireflet amélioré, tout en reconduisant le design ultrafin et le boîtier déporté de la gamme.
Le Samsung 55S95F est la version 55 pouces du 65S95F que nous avons testé. Il n'y a donc que la taille qui change, le reste des caractéristiques demeurant identique. Vous trouverez ci-après un récapitulatif de notre test, mais nous vous conseillons de lire notre test complet du 65S95F pour en savoir plus :
Grâce à sa nouvelle dalle QD‑Oled à cinq couches, le Samsung S95F combine le contraste infini de l’Oled avec un pic lumineux record. En HDR, nous avons mesuré 2170 cd/m² sur une mire 10 %, soit 35 % de mieux que le S95D 2024. En mode Filmmaker, la calibration est exemplaire avec un delta E en SDR à 1,7, une température moyenne de 6170 K et un gamma de 2,4. La couverture des espaces colorimétriques atteint 100 % pour le DCI‑P3 et 89 % pour le Rec 2020. La courbe EOTF est suivie jusqu’à 70‑80 % avec un léger lissage pour éviter le clipping, tandis que le filtre antireflet nanotexturé ramène la réflectance à 6 % — un record —, au prix de noirs un peu voilés en pleine lumière. Tous les formats HDR courants (HDR10, HDR10+, HLG) sont gérés, hormis le Dolby Vision.
Le S95F que nous avons testé en 65 pouces.
Le châssis ultrafin posé sur un pied central discret, associé au boîtier Slim One Connect, facilite l’accroche murale et la gestion des câbles. On regrette seulement l’absence de version totalement sans‑fil, comme sur certains modèles de la marque. L’interface Tizen 2025 est fluide, mais exige la connexion à un compte Samsung, et la télécommande solaire/USB‑C reste non rétro‑éclairée. Côté jeu, les quatre ports HDMI 2.1 délivrent 4K 144 Hz (165 Hz via DSC sur PC), le VRR/ALLM est de la partie et l’input lag n’est que de 9,5 ms, de quoi satisfaire les joueurs exigeants. L’Oled assure par ailleurs une rémanence quasi nulle. Enfin, le système audio 4.2.2 offre une scène claire, mais manque de grave. Une barre de son reste conseillée pour profiter pleinement des films et des jeux.
Malgré la sobriété habituelle de l’Oled, le S95F réclame en moyenne 100 W pour 150 cd/m² (86,2 W/m²), soit le haut de la fourchette des modèles premium. D'autres modèles font beaucoup mieux, notamment le LG G5.
Successeur du S95D, le Samsung S95F progresse nettement, surtout côté luminosité, tout en affinant légèrement son traitement antireflet. Il préserve les points forts des dalles QD‑Oled — noirs profonds, couleurs précises et vastes angles de vision —, si bien qu’il convient aussi bien aux cinéphiles qu’aux joueurs grâce à une image soignée et d’excellentes performances gaming. On relève encore quelques bémols : l’absence de Dolby Vision et un système audio intégré un peu limité pour un modèle haut de gamme, concession faite à son design extra‑fin et son boîtier déporté. Reste que, dans l’ensemble, le S95F s’impose comme la nouvelle vitrine de Samsung pour 2025 et se montre armé pour rivaliser avec les meilleurs téléviseurs du moment.