Dimensions | 194.7 x 300.6 x 6 mm |
Poids | 664 g |
Définition | 2880 x 1800 pixels |
DPI | 259 ppp |
Dalle | IPS |
Part de l’écran en surface | 85.31 |
Technologie tactile | Capacitif |
Puce mobile | Exynos 1580 |
Processeur | 2.9 GHz |
Nombre de cœurs | 8 |
GPU intégré (iGPU) | Xclipse 540 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Mémoire interne / microSD / carte SDHC | 128 Go / Oui / Non |
Capacité de la batterie | 10090 mAh |
Capteur photo | 12 Mpx |
Capteur photo avant | 12 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version d'OS testée | 15 |
Connectique | USB-C Oui |
Capteur d’empreintes digitales | Capteur d'empreinte digitale |
Wi-Fi | Oui Wi-Fi 6E |
NFC | Oui |
4G (LTE) | Oui |
Dual-sim | Non |
La Galaxy Tab S10 FE+ entend proposer le meilleur du savoir-faire de Samsung dans l'univers des tablettes Android, mais à tarif plus contenu que les Galaxy Tab S10 classiques. Ce modèle se pare ainsi d'une dalle LCD, mais ne fait pas l'impasse sur le stylet inclus.
Si vous êtes équipé d’un smartphone Samsung, vous connaissez sans doute la rengaine. Les versions FE de ses produits (pour Fan Edition) correspondent à des versions allégées des modèles haut de gamme du fabricant sud-coréen, ce qui permet de les obtenir à un tarif plus accessible. Cela vaut pour les Galaxy S côté mobiles, mais aussi pour les Galaxy Tab S pour les tablettes, et tout particulièrement pour la Galaxy Tab S10 FE+ qui nous intéresse ici.
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Un nom à rallonge pour désigner une ardoise inspirée de la série Galaxy Tab S10, mais dans un format plutôt généreux. Il s’agit en effet d’une tablette de 13,1 pouces dotée d’une puce Exynos maison, accompagnée d’un stylet et munie d’une batterie de 10 090 mAh, ainsi que d’un unique module photo dorsal. Ce modèle FE+ est facturé 750 € dans sa version wifi 128 Go, face au prix officiel de 1049 € de la Tab S10+, que l’on trouve toutefois à un tarif bien moindre actuellement. On note aussi que la Xiaomi Pad 7 Pro, à un peu moins de 550 € sans stylet inclus, joue des coudes avec cet appareil.
Si la Galaxy Tab S10 FE+ de Samsung ressemble beaucoup sur le papier à la Galaxy Tab S10+, dont elle est la déclinaison, les différences se font sentir une fois que l'on tient l'appareil entre ses mains. La qualité de construction n'est pas en cause, qui reste irréprochable : le sud-coréen fait appel à un boîtier en aluminium à la finition impeccable sur ses deux appareils.
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En revanche, les différences sont visibles au niveau du format des tablettes. La Tab S10 FE+ est bien plus grande que sa devancière (300,6 x 194,7 x 6 mm face aux 285,4 x 185,4 x 5,6 mm de la S10+). Et pour cause, elle embarque un écran de 13,1 pouces au lieu de 12,4 pouces. Son épaisseur légèrement plus importante ne surprend pas davantage, même si on peut regretter l'absence d'une batterie à la capacité augmentée. Effectivement, les deux tablettes sont équipées du même accumulateur de 10 090 mAh, alors même que la FE+ pèse 664 g, soit 93 g de plus que la Tab S10+.
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L'un des points forts de la Tab 10 FE+ tient à ce qu'elle est non seulement compatible avec un stylet, mais livrée avec ledit S Pen. Elle est certes un peu plus onéreuse que certaines concurrentes, mais ne nécessite pas d'acheter l'accessoire en supplément. Le stylet en question est compatible avec les Air Commands (affichage d'informations au survol de l'écran), mais ne sert pas de télécommande Bluetooth. Il permet de prendre des notes sur l'écran de la tablette lorsqu'il est éteint, de changer rapidement de fonction, de dessiner… Bref, c'est un outil pratique à charger en induction sur la tablette et aimanter sur sa tranche ou son dos. Le clavier complétant l'appareil, lui, reste optionnel, mais souvent offert dans le cadre de promotions.
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Au reste, on retient que la Tab S10 FE+ est munie d'un lecteur d'empreintes digitales situé sur sa touche de démarrage (tranche haute), un port USB-C et un port pour carte microSD, toujours utile pour accroître les 128 Go d'espace disponible. Elle est compatible avec le wifi 6, le Bluetooth 5.3 et est certifiée IP68, c'est-à-dire qu'elle est étanche. Un bon point pour sa durabilité, même si l'on regrette que son écran ne soit pas protégé par mieux que du Gorilla Glass 3.
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La Galaxy Tab FE+ de Samsung compte parmi ses plus grands modèles. La tablette s’offre ainsi un afficheur de 13,1 pouces, soit l’équivalent d’un ordinateur ultraportable conventionnel, mais sacrifie au passage l’un des atouts des Galaxy Tab S habituelles. Exit l’Amoled, l’appareil adopte un afficheur LCD à la définition plutôt élevée (1800 x 2880 pixels) et une résolution de 259 ppp. Oublions au passage les taux de rafraîchissement à trois chiffres des autres Galaxy Tab : le terminal peut osciller entre 60 et 90 Hz, au mieux. De la même manière, la dalle ne peut s’offrir le luxe de présenter un contraste presque infini, caractéristique réservée à l’Oled.
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Le LCD n’est pas pour autant synonyme de mauvaises performances d’affichage et la Galaxy Tab S10 FE+ est loin de démériter. Elle s’inscrit dans la mouvance de la Pad 7 Pro de Xiaomi, récemment testée par nos soins, avec sa luminosité très correcte pour sa catégorie (742 cd/m²). Ce score est loin d’égaler celui des smartphones de notre comparatif, mais l’usage n’est pas le même. Ceci étant, il faut bien noter que la dalle étant sujette aux reflets (réflectance de 46,91 %), sa luminosité ne suffira pas entièrement à les compenser si vous l’utilisez en plein soleil… ce qui n’est pas son usage premier, il faut l’avouer. Pour ne pas abîmer vos yeux en cas d’utilisation dans la pénombre, l’écran peut tomber à 1,5 cd/m².
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Les contenus affichés à l’écran de cette Galaxy Tab sont-ils restitués fidèlement ? En conservant le mode Couleurs vives appliqué par défaut, on obtient une température des couleurs de 6771 K, légèrement froide, mais plus proche de la norme de référence (6500 K) que ce que propose une Xiaomi Pad 7 Pro, par exemple. Le delta E est d’ailleurs très bas (1,53), ce qui signale des dérives de couleurs très faibles en moyenne, même si certaines teintes dépassent le seuil de 3 au-delà duquel on admet que l’œil humain peut voir les teintes imparfaitement affichées. Notez qu’en mode Couleurs naturelles, les valeurs mesurées sont presque identiques et il ne paraît pas nécessaire de corriger les paramètres de l’appareil.
En somme, la Tab S10 FE+ affiche avec justesse les vidéos et autres contenus qui lui sont envoyés. Sa lisibilité est correcte grâce à sa bonne luminosité et un contraste qui atteint tout de même 1719:1, là où des modèles concurrents peinent à dépasser les 1300:1.
Samsung avait opté pour le Dimensity 9300+ de MediaTek pour équiper sa Galaxy Tab S10+. La déclinaison FE de cette tablette est munie d’une puce conçue en interne, puisqu’il s’agit d’un Exynos 1580, puce déjà rencontrée au sein d’un smartphone : le Galaxy A56 5G présenté presque en même temps que la tablette, au printemps 2025. Cette puce de milieu de gamme, gravée en 4 nm, compte un cœur Cortex-A710 cadencé à 2,9 GHz, trois autres à 2,6 GHz et quatre Cortex-A520 à 1,9 GHz. Côté GPU, on retrouve un Xclipse 540.
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Les performances de la tablette sont du même ordre que celles du Galaxy A56 5G, sans surprise aucune. Le smartphone est toutefois flanqué de 8 Go de RAM, là où la tablette s’octroie 12 Go. Dans les faits, les deux appareils sont tout aussi réactifs sur le plan du multitâche et ne s’essoufflent pas quand de nombreuses apps sont ouvertes simultanément.
En revanche, le terminal ne joue pas dans la cour des meilleurs sur le terrain des performances graphiques. Nous avons relevé un framerate moyen de 88 i/s très correct en soi, mais en deçà des performances d’une Pad 7 Pro (toujours elle). Les benchmarks auxquels nous avons procédé signalent également une puissance moindre, qu’on la compare au modèle de Xiaomi ou à un Apple iPad 11, par exemple.
S'il est un compromis opéré par la tablette, il se situe au niveau de la capture d'images. Alors que la Tab S10+ embarque deux modules dorsaux de 13 mégapixels (Mpx) avec grand-angle et 8 Mpx avec ultra grand-angle, la Tab S10 FE+ perd le module ultra grand-angle pour se contenter d'un capteur de 13 Mpx. Celui-ci est complété par une optique grand-angle (f/2) classique.
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Lorsque la lumière est au rendez-vous, les résultats sont convaincants. Les contours des plus petits éléments manquent de précision et le pourtour de l'image de piqué, mais le module de la tablette permet de capturer des clichés assez détaillés et naturels.
En basse lumière, l'appareil est bien davantage à la peine. La colorimétrie vire alors au jaune, le lissage est très présent et accompagné d'un bruit visible où bon nombre de détails disparaissent. La Pad 7 Pro de Xiaomi, sans doute grâce au pixel-binning (son capteur principal affiche 50 Mpx), rencontre moins de difficultés.
À l'avant de la Galaxy Tab S10 FE+ siège un capteur de 12 Mpx associé à une optique grand-angle (f/2,4). De quoi prendre occasionnellement des selfies, qui manquent toutefois de piqué pour remplacer avantageusement ceux réalisés à l'aide d'un smartphone. Le mode portrait, comme souvent chez Samsung, parvient à s'accommoder correctement des chevelures indisciplinées (au dos comme en façade). Précisons que pour sublimer les autoportraits, un mode Visages est proposé, offrant de retoucher plus ou moins visiblement les yeux, le teint ou encore la mâchoire. Nous vous laissons juge de la pertinence de l'outil. Ceci étant, on apprécie la possibilité de prendre des “photos avec mouvement”, qui ajoutent quelques instants de prises de vue animées aux images fixes.
Côté vidéo, la tablette permet de filmer en HD, Full HD ou 4K, à 30 i/s pour chaque définition, ce qui vaut en façade comme au dos. Compte tenu de sa taille, l'appareil n'est pas franchement adapté aux vidéos de vacances, mais il permet de communiquer en visio agréablement.
La Tab S10 FE+ est munie d’une batterie de 10 090 mAh, soit la même capacité que celle de la Tab S10+, dont l’écran est un peu plus petit et le chipset vraisemblablement plus énergivore. Le dernier modèle de Samsung s’est ainsi montré plus endurant que le modèle précédent, qui avait plafonné à 14 h 37 min sur notre procédure de test viSer. L’appareil a en effet tenu 22 h 49 min sur notre protocole simulant une utilisation mixte, ce qui le classe parmi les plus endurants du moment.
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Samsung ne fait pas partie des fabricants proposant de la charge très rapide et ses appareils les mieux lotis ne dépassent pas 45 W, la puissance prise en charge par cette tablette. Il faut donc 1 h 26 min pour en faire le plein. Une bonne performance, les ardoises en mesure de se charger en moins de 90 min étant en réalité rares.
La Galaxy Tab S10 FE+ n'est pas à proprement parler une tablette abordable, mais elle l'est davantage qu'une Galaxy Tab S10 classique. Moyennant quelques compromis, à commencer par l'abandon d'une dalle Amoled au profit d'un afficheur LCD, la tablette de Samsung présente une expérience complète, notamment grâce à son stylet S Pen inclus. Avec son autonomie longue durée, une diagonale d'écran confortable et des performances GPU pas tout à fait tournées vers le gaming à proprement parler, elle est adaptée à des journées studieuses, mais aussi à de longs trajets incluant productivité, création graphique et consultation de contenus multimédias. Sa promesse de mises à jour sur le long terme lui permet enfin de constituer un investissement avantageux sur un marché des ardoises qui peine encore à assurer un suivi logiciel aussi généreux que celui des smartphones.