Pliant | Non |
Dimensions | 163.5 x 77.3 x 8 mm |
Poids | 194 g |
Ecran | OLED / 6.83 " / 1272 x 2800 px / 450 ppp / 120 Hz |
Ecran compatible HDR | Non |
Protection d'écran | Gorilla Glass 7i |
Système d'exploitation (OS) | Android |
Processeur | Snapdragon 7s Gen 3 |
GPU | Adreno 710 |
Mémoire interne | 128 Go, 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 12 Go |
Mémoire extensible | Non |
Connectique | USB-C |
Technologies biométriques | Capteur d'empreinte digitale |
Norme Wi-Fi | Wi-Fi 6 |
Norme Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
eSim | Oui |
Dual-Sim | Oui |
NFC | Oui |
Sortie mini-jack | Non |
Module Photo arrière 1 | Grand-angle, 50 Mpx, f/1,8 |
Module Photo arrière 2 | Ultra grand-angle, 8 Mpx, f/2,2 |
Module Photo arrière 3 | Zoom optique x3, 50 Mpx, f/2,7 |
Captation vidéo arrière | 1080p à 30/60/120 ips, 4K à 30 ips |
Module Photo avant 1 | Grand-angle, 32 Mpx, f/2 |
Captation vidéo avant | 1080p à 30 ips, 4K à 30 ips |
Capacité de la batterie | 6000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Charge par induction | Non |
Puissance de charge (filaire / sans-fil) | 80 / |
Certification d'étanchéité | IP69 |
Antichoc (norme MIL-STD-810) | Oui |
Depuis son retour en France, Realme semble décidé à rattraper le temps perdu en enchaînant les sorties de smartphones. Son dernier-né, le Realme 14 Pro+, s’appuie sur une fiche technique assez séduisante pour son positionnement tarifaire. Voyons s’il tient ses promesses sous les sondes draconiennes de notre laboratoire.
Membre le plus en vue de la nouvelle série 14 de Realme, qui compte aussi les 14x et 14 Pro, le 14 Pro+ se positionne comme le modèle le plus abouti de la fratrie. Il vient chasser sur les terres des Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ 5G, Samsung Galaxy A56 5G et autres Google Pixel 9a, avec des arguments techniques solides pour sa gamme de prix.
On y trouve un grand écran OLED de 6,83 pouces rafraîchi à 120 Hz, une puce Qualcomm Snapdragon 7s Gen 3, un module photo principal de 50 Mpx secondé par un ultra-grand-angle de 8 Mpx, et surtout un téléobjectif périscopique de 50 Mpx également. La batterie se montre généreuse de son côté, avec ses 6000 mAh qui promettent une belle endurance. Le tout est animé par Android 15 sur lequel le fabricant a plaqué sa surcouche Realme UI 6.0.
À son lancement, le Realme 14 Pro+ est proposé au prix public conseillé de 499 €.
S'il y a bien un point où le Realme 14 Pro+ se démarque, c'est pour le design de son dos. Difficile en effet de rester indifférent devant la finition nacrée et marbrée de la version "Pear White" que nous avons eue entre les mains.
© Les Numériques
Son aspect changeant, virant au bleu lorsqu'il est exposé à des températures fraîches, est particulièrement réussi et apporte une touche d'originalité bienvenue. Évidemment, l'appréciation de cette finition reste avant tout une affaire de goût.
Le changement de couleur quand la lumière frappe le dos de l'appareil est assez spectaculaire. © Les Numériques
Passons maintenant à l'ergonomie de l'appareil. Avec ses dimensions de 163,5 x 77,3 x 8,0 mm pour un poids de 194 g, le smartphone offre une prise en main des plus correctes, même si la coque nacrée s'avère un peu glissante.
On regrette en revanche le choix du plastique pour le pourtour de l'appareil, malgré l'aspect "chromé" assez joli que ce matériau procure.
© Les Numériques
Heureusement, le smartphone se rattrape un peu avec sa certification IP68/IP69, garantissant sa résistance à l'eau et à la poussière. Il est aussi conforme à la norme militaire MIL-STD-810H pour la résistance aux chocs.
Pour aller plus loin :
L'écran constitue, sur le papier, l'un des points forts de ce Realme 14 Pro+. Sa dalle OLED de 6,83 pouces, un poil plus grande que sur les générations précédentes, affiche une définition confortable de 1272 x 2800 pixels, pour une densité de 450 pixels par pouce. Le taux de rafraîchissement à 120 Hz est également le bienvenu. On note au passage la présence d'un film protecteur préappliqué sur l'afficheur du téléphone.
© Les Numériques
Nos mesures en laboratoire confirment en partie ces bonnes impressions initiales. Mais pour cela, il faut basculer sur le mode d'affichage "Naturel", plus juste que le mode "Vive" disponible par défaut, qui a tendance à saturer les couleurs, comme vous pouvez le constater ci-dessous.
Delta E mesuré avec le mode d'affichage "Naturel" disponible par défaut. © Les Numériques
Dans ce mode, nous avons ainsi relevé une très bonne température des couleurs, à 6316,15 kelvins, très proche de la référence (6500 K), et un Delta E moyen mesuré à 1,89. Rappelons que l'œil humain ne perçoit pas les dérives colorimétriques inférieures à un Delta E de 3. L'écran du Realme 14 Pro+ profite donc d'une excellente fidélité colorimétrique.
Delta E mesuré avec le mode d'affichage "Naturel". La différence est assez spectaculaire. © Les Numériques
De plus, technologie OLED oblige, le contraste est dit "infini", avec un rendu global qui flatte vraiment la rétine. Sous nos sondes, la luminosité maximale mesurée atteint 536 cd/m² sans activer le réglage automatique, et peut grimper jusqu’à 1013 cd/m² à son pic. Il s'agit d'une valeur correcte qui assure une bonne lisibilité dans la plupart des situations, même si de nombreux concurrents font désormais mieux.
Enfin, la réflectance mesurée à 45,57 % se situe dans la moyenne, sans plus.
Le Realme 14 Pro+ embarque un bloc photo dorsal composé de trois modules distincts.
Les modules photo du Realme 14 Pro+. © Les Numériques
Le capteur principal (1/1,56", 1,0 µm, PDAF multidirectionnel, OIS) délivre des clichés très satisfaisants lorsque les conditions lumineuses sont bonnes. Nous avons particulièrement apprécié la très bonne colorimétrie générale. Le niveau de détails est correct dans l'ensemble, même si l'on observe une légère perte de piqué dans les coins de l'image. La gestion de la dynamique est dans la bonne moyenne.
Quand la luminosité baisse, les performances photographiques du smartphone restent décentes au regard de son pedigree. S’il ne joue pas dans la cour des ténors de la photo nocturne, il parvient tout de même à conserver un niveau de détails honnête et produit des clichés exploitables. Nous avons même été assez bluffés par la qualité du mode nuit dédié ; le capteur principal fait un travail remarquable dans ces conditions difficiles.
La prestation du module ultra-grand-angle (1/4,0", 1,12 µm) est plus problématique. Si la colorimétrie reste cohérente avec celle du module principal, et donc plutôt bonne, ce n’est pas le cas du niveau de détails. De manière assez étonnante, c’est vraiment au centre de l’image que la perte de netteté se ressent le plus, comme en témoigne la restitution très approximative des billes au milieu de notre mire de test. Les Samsung Galaxy A56 et Google Pixel 9a font bien mieux en matière de restitution des détails fins et des couleurs des petites formes.
En environnement sombre, le constat est encore plus sévère, avec un niveau de détails qui s'effondre. C'est unanimement considéré comme le point faible de ce bloc photo. Si ses clichés semblent dans un premier temps assez lumineux comparés à ceux d'un concurrent comme le Google Pixel 9a, on se rend vite compte que c'est au détriment du niveau de détails, avec un lissage prononcé.
Heureusement, de jour, le téléobjectif périscopique (1/1,95", 0,8 µm, PDAF multidirectionnel, OIS) rattrape la mauvaise prestation de l’ultra-grand-angle. Sa simple présence suffit d'ailleurs à donner un bel avantage compétitif au dernier-né de Realme, dans la mesure où il est le seul parmi ses principaux concurrents à proposer un réel téléobjectif périscopique x3. D'autant que ce composant n'est pas juste là pour remplir la fiche technique.
Ses clichés profitent en effet d'une très bonne colorimétrie et d'un niveau de détails tout à fait satisfaisant pour un zoom optique 3x sur ce segment tarifaire. L'ensemble se montre à l'aise pour les portraits, gérant bien le teint de la peau et les reflets sur le visage. Quand la luminosité décline, le téléobjectif parvient à maintenir une qualité d'image honorable, bien aidé par sa stabilisation optique.
À l'avant, le capteur de 32 Mpx (f/2,0, 21 mm, 1/2,74", 0,8 µm) produit des selfies de très bonne facture. L'ajout d'un autofocus avec suivi du visage et des yeux s'avère très efficace et pertinent pour assurer la netteté.
Côté vidéo, le smartphone peut filmer jusqu'en 4K à 30 images par seconde, que ce soit avec les capteurs arrière ou avant. La stabilisation électronique est disponible sur les deux faces, tandis que les modules principal et téléobjectif arrière bénéficient en plus d'une stabilisation optique (OIS).
Pour animer son smartphone, Realme a opté pour la puce Qualcomm Snapdragon 7s Gen 3, gravée en 4 nm. Ce SoC octa-core (1x 2,5 GHz Cortex-A720 & 3x 2,4 GHz Cortex-A720 & 4x 1,8 GHz Cortex-A520), épaulé par un GPU Adreno 710 (940 MHz) et 8 à 12 Go de RAM selon les versions (avec 128, 256 ou 512 Go de stockage UFS 3.1), s’est comporté de manière honnête dans notre test de performances, sans toutefois approcher la puissance brute des modèles plus haut de gamme et leur Snapdragon 8 Gen x. Que ce soit dans notre propre protocole de laboratoire ou dans les benchmarks commerciaux auxquels nous l’avons aussi soumis, l’appareil s’en tire bien, sans jamais être transcendant.
En matière de performances, le Realme 14 Pro+ ne démérite pas. Mais ce sont clairement les Samsung Galaxy A56 et Xiaomi Redmi Note 14 Pro+ qui tirent leur épingle du jeu cette année dans ce segment tarifaire. © Les Numériques
Ces performances correctes permettent néanmoins de jouer sans problème à la majorité des jeux les plus exigeants disponibles sur Android. Il faudra juste veiller à ne pas pousser tous les curseurs graphiques au maximum sur certains titres particulièrement gourmands pour maintenir une bonne fluidité.
Les résultats du benchmark Geekbench, donnés à titre purement indicatif puisque nous utilisons notre propre protocole pour évaluer la puissance des smartphones. © Les Numériques
Avec son score de près de 21 heures mesuré sur notre protocole de test Viser, le Realme 14 Pro+ réalise une prestation correcte en matière d'autonomie. Avouons tout de même que nous sommes assez déçus, dans la mesure où nous attendions bien plus de sa très généreuse batterie Silicon-Carbon (Si/C) de 6000 mAh, une capacité qui représente une évolution notable. Il reste par exemple un (gros) cran en dessous du Samsung Galaxy A56 5G, qui a été capable de tenir 33h30 avec pourtant une batterie de “seulement” 5000 mAh. En revanche, il fait un peu mieux que le Google Pixel 9a et ses 20h31.
La prestation du Realme 14 Pro+ dans notre protocole d'autonomie s'avère assez décevante. © Les Numériques
Malgré cette performance en demi-teinte sur notre test standardisé, l'endurance au quotidien du smartphone ne nous a pas semblé aussi moyenne à l’usage. Il a toujours été en mesure de tenir plus d’une journée complète, et parfois intense.
On apprécie également la présence d’une charge rapide à 80 W. Elle permet de récupérer 50 % de batterie en 24 minutes d’après le constructeur. De notre côté, nous avons mesuré 65 minutes pour recharger l'entièreté de la grande batterie. Un excellent score donc.
Cependant, pour profiter de cette charge rapide, il faudra posséder un chargeur compatible SuperVOOC 80W, car aucun adaptateur secteur n'est inclus dans la boîte.
Notre score de durabilité permet de déterminer l'aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l'environnement. Il s'appuie à la fois sur l'indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour...) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l'analyse dans notre article présentant le score de durabilité.
Realme fait (enfin) un effort appréciable sur le suivi logiciel en garantissant 5 ans de mises à jour Android et 5 ans de patchs de sécurité pour ce 14 Pro+. Sa résistance est attestée par les certifications IP68/IP69 et la norme MIL-STD-810H, tandis que l'écran est protégé par du Gorilla Glass 7i. L'absence de bloc de charge dans la boîte limite les déchets électroniques, ce qui est un point positif pour l'environnement. Mais pas pour l'utilisateur, qui va devoir se fendre de plusieurs dizaines d'euros s'il veut profiter de la charge rapide.
Avec son 14 Pro+, Realme signe un smartphone équilibré, capable d'empiéter sur les plates-bandes d'une concurrence féroce dans cette gamme de prix. On aime son design assez original dans sa version Pear White, son bon écran OLED, ses performances suffisantes pour tous les usages, y compris le jeu, et son module photo principal et son téléobjectif, globalement convaincants. La présence de ce téléobjectif est d'ailleurs un véritable point fort, puisqu'aucun des concurrents du Realme 14 Pro+ dans cette zone tarifaire ne propose une telle caractéristique. Quant à l'autonomie, bien que décevante sur notre protocole, elle se montre tout de même correcte en usage réel. Cependant, tout n'est pas parfait. Le module ultra-grand-angle est clairement en retrait et l'utilisation du plastique pour le contour déçoit un peu. Au final, le Realme 14 Pro+ s'adresse donc à ceux qui recherchent un bon smartphone de milieu de gamme, sans faire de compromis majeurs sur l'écran ou la photo, hors ultra-grand-angle.
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